L’importance d’un réseau fiable et éthique dans une situation d’expatriation.

Soirée du Mandat 2021-2022 Antananarivo 11 6 2022 . La force d'un réseau fiable et éthique. Rotary Club International.
Affiche de l’événement du Gouverneur du District du Rotary, Antananarivo, Madagascar 11 juin 2022. Un réseau fiable et éthique.

Introduction :

De tout temps, l’homme a dû sa survie à son comportement grégaire et à sa capacité à se constituer en réseau.

En français, l’adage « l’Union fait la force » illustre ce comportement humain primitif.

Il existe des associations pour la survie de base de l’individu, comme je l’évoquerai plus loin, et des stratégies d’adaptation à un nouvel environnement pour les nouveaux arrivants. Il existe notamment des bons outils pour rejoindre des réseaux tels que « Expats in Plovdiv », le groupe Facebook, à l’initiative du coprésident Graham Turnbull du Rotary Club International de Plovdiv, Bulgarie.

Le fait de s’associer avec d’autres, s’il répond d’abord à une stratégie de survie, doit dans une société plus élaborée avec une vision à long terme, s’appuyer sur des principes éthiques, proches des valeurs des Rotariens.

Pourquoi faire cavalier seul est-il une stratégie à haut risque ?

L’excès d’assurance et la religion des certitudes peuvent mettre en danger l’aventurier lorsqu’il est confronté à un nouvel environnement. La perception d’un nouvel environnement est souvent déformée par les habitudes et les références au territoire précédent. L’approche ethnocentrique est périlleuse.  Vous comprendrez ci-dessous que j’ai fait une grosse erreur en gardant mes références d’une vie tranquille à Plovdiv pour affronter un environnement moins convivial ici à Antananarivo, Madagascar.

C’est la différence, en quelque sorte, entre le loup sauvage et le chien domestiqué, dépendant de son maître pour sa nourriture, qui ne peut plus assurer sa subsistance.

Les expériences passées au Cameroun et à Madagascar

Aéroport Yaoundé Nsimalen 2004 - L"importance d'un réseau fiable et éthique en situation d'expatriation.
Aéroport international de Yaoundé Nsimalen, Cameroun. Un réseau fiable et éthique.

En février 2004, je suis venu au Cameroun pour la première fois, à Yaoundé pour une mission de 3 semaines. Mes partenaires de l’époque m’ont proposé de venir me chercher à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen.

J’ai décliné l’offre, arguant que l’avion arriverait tôt et que je pourrais me débrouiller seul pour rejoindre le centre-ville.

Dans l’avion, j’ai rencontré un commissaire français à la retraite qui m’a proposé d’utiliser sa voiture et son chauffeur pour rejoindre le centre-ville de Yaoundé, à une heure de route de l’aéroport.

En descendant de l’avion, j’ai suivi cet ancien policier, lorsqu’une foule nous a séparés et que je n’ai pas pu le retrouver. Confiant dans mes capacités d’adaptation, basées sur mes précédents voyages principalement en Europe et aux USA, j’ai décidé de quitter le terminal par mes propres moyens.

J’avais à peine parcouru 50 mètres hors du terminal que quatre hommes forts m’ont arraché ma valise. Ils m’ont entouré et exigé 100 €, ils avaient déjà converti la somme et ne demandaient pas de francs CFA, pour récupérer ma valise.

Je me suis soudain rendu compte de mon erreur de la veille, celle d’avoir rejeté l’invitation de mes hôtes.

Peut-on dans un environnement hostile jouer cavalier seul sans envisager d’utiliser son réseau ?

Convaincu que les passants, les voyageurs et la police allaient s’apercevoir de la situation et me venir en aide, j’ai attendu. Mais le temps passa sans affaiblir la détermination de mes quatre Camerounais. Il faisait très chaud, près de 40 degrés Celsius, et je commençais à fondre sur place comme une motte de beurre normande. Un contraste avec la veille à Paris où il neigeait !

Après environ 25 à 30 minutes, j’ai essayé de négocier 10 euros, en disant que c’était une offre unique et que si la négociation échouait, j’alerterais les passants, etc.

Finalement, ils m’ont dit que nous pouvions trouver un arrangement et m’ont rendu ma valise.

L’expérience aurait pu mal se passer et on m’a raconté l’histoire d’un citoyen belge qui s’est énervé et a été poignardé.

Je me souviens aussi de ma première visite à Madagascar en 2006. Lorsque j’ai voulu me rendre à la gare routière d’Antananarivo. Quand je suis arrivé avec le taxi près de la gare des taxis brousse, des hommes se sont précipités vers mon taxi pour en ouvrir la porte. J’ai interprété cela comme une agression et j’ai demandé au chauffeur de faire demi-tour immédiatement.

Plus tard, en discutant avec des expatriés, j’ai compris que ces hommes étaient des rabatteurs qui essayaient de me ramener à une coopérative de bus pour laquelle ils recevaient certainement une commission. Eux aussi fonctionnent en réseau !

Gare des Taxis Brousse. Antsirabe juillet 2006. Photo Patrick Lemarié. La force d'un réseau fiable et éthique. Rotary Club International.
Gare des Taxis Brousse. Antsirabe juillet 2006. Photo Patrick Lemarié. Un réseau fiable et éthique.

Une fois de plus, l’erreur a été de faire cavalier seul et de me laisser déconcerter par ma conviction que l’on peut appréhender un nouvel environnement sans en avoir préalablement étudié le territoire.

Comme j’aimais le dire à mes étudiants de l’université du Havre en France, « la carte n’est pas le territoire ».

Cependant, ces incidents ne sont pas similaires à ce que j’ai récemment vécu le 2 juin 2022 à Antananarivo.

Le 2 juin 2022, alors que j’étais en route pour visiter le premier Rotary Club d’Antananarivo, je me suis retrouvé coincé dans un embouteillage, assis sur la banquette arrière d’un taxi local.

J’étais en train d’envoyer des messages sur WhatsApp à mon ami Gurvan. Je lui faisais part de mon plaisir de rencontrer bientôt de nouveaux Rotariens, lorsqu’un voleur a passé son bras par la fenêtre avant ouverte, a déverrouillé la porte arrière et s’est précipité sur moi pour m’arracher le téléphone des mains. J’étais tellement surpris qu’il m’a fallu 5 secondes pour sortir du taxi et le poursuivre. Dans sa fuite, il a perdu une chaussure, mais malgré ma motivation, il s’est faufilé entre les voitures, profitant de la circulation et de la nuit noire.

La bienveillance du personnel de l’Hôtel Havana Resort.

Lorsque je suis arrivé au lieu de réunion du Rotary CLUB Antananarivo Tsimbaroa, à l’hôtel Havanna Resort, les personnes de la réception m’ont prêté un téléphone et j’ai appelé mon ami français qui est le directeur d’un hôtel à Antananarivo. J’ai laissé un mot aux membres du Rotary expliquant l’incident et la raison pour laquelle je ne pouvais pas assister à leur réunion cette fois-ci.

Le soir même, quelques minutes plus tard, un Rotarien du club m’a rappelé. Cela m’a fait prendre conscience de l’importance d’avoir un réseau fiable d’amis et/ou de Rotariens lorsque l’on se trouve dans un environnement relativement hostile. Je ne pensais pas, au moment où j’ai soumis ma première version de ce texte à mon Président du Rotary Club de Plovdiv, Bulgarie, Karel, qu’elle changerait en fonction des circonstances.

Qu’attendent les expatriés des nouveaux arrivants ?

Comment font les expatriés qui ont réussi à rester dans le pays d’accueil, alors que c’est particulièrement difficile ?

Lors de ma mission de deux mois à Madagascar en 2019, j’ai rencontré des expatriés qui vivaient sur l’île rouge depuis plusieurs années, dont un qui y vivait depuis 17 ans. Il avait survécu à une attaque en pleine nuit à Diego Suarez, alors que sa femme était enceinte.

Ces expatriés sont très vigilants et n’acceptent pas facilement les nouveaux arrivants. Ils savent très bien faire la différence entre un touriste de passage, sans intérêt pour le groupe, et un nouvel arrivant ayant un projet d’installation dans l’Ile.

Il existe des tests pour mesurer le niveau de fiabilité du nouvel arrivant.

Ils m’ont dit qu’en cas de problème, il ne fallait surtout pas faire confiance aux services consulaires locaux, mais plutôt au réseau des expatriés, une assurance informelle mais bien réelle.

Comme dans la plupart des groupes, il y a des règles implicites, l’une d’entre elles est de démontrer que l’on est fiable et que l’on est capable de faire quelque chose pour le groupe, avant même de demander quoi que ce soit et rejoindre le réseau.

J’ai eu l’occasion de montrer que l’on pouvait compter sur moi lorsque j’ai pu rendre service à un ami hôtelier. Celui-ci avait découvert de la drogue cachée dans son hôtel par des clients. J’ai pu très vite faire intervenir un Français responsable de la sécurité dans l’Océan Indien, que j’avais rencontré auparavant lors d’une soirée.

Cependant, être Rotarien, c’est un peu une assurance-vie et l’assurance de trouver des amis partout où l’on va. La clé de cette communauté réside dans les valeurs du Rotary :

– intégrité, diversité, service, leadership et camaraderie.

Ces principes reflètent nos valeurs fondamentales, ils nous guident dans nos actions. Ils sont le passeport que nous pouvons utiliser où que nous allions.

Éthique et fiabilité – pourquoi est-ce important pour le réseau ?

Tous les moyens ne sont pas permis. S’associer à d’autres ne devrait jamais contribuer à la création de groupes de pression, de lobbies ou de cartels pour prendre le pouvoir sur les autres. Si le fait de s’associer à d’autres et se constituer en réseau part d’un bon sentiment et est profondément ancré dans le comportement humain, des valeurs éthiques fondamentales doivent guider cette approche.

À Antananarivo, dans les clubs Rotary, la devise est « servir pour changer des vies ». En fait, comme j’ai pu le constater, ils appliquent cette devise.

Servir pour changer des vies. Rotary Club International. La force d'un réseau fiable et éthique. Antananarivo Madagascar
Servir pour changer des vies. Rotary Club International. La force d’un réseau fiable et éthique. Antananarivo Madagascar

Mettre en œuvre une stratégie sûre et gagnante

Alors, quelle est la stratégie efficace à mettre en œuvre face à un nouvel environnement ?

Après avoir interrogé quelques expatriés, rencontrés à Antananarivo, qui connaissent Madagascar mais aussi d’autres pays, voici ce qu’ils m’ont dit.

Jean Marie, par exemple, un Français qui partage sa vie entre Madagascar et le Brésil.

Tout d’abord, il pense qu’il est essentiel quand on vient s’installer dans un pays, que ce soit à moyen ou long terme, de développer un réseau de relations. L’appartenance à un Rotary Club, surtout si l’on est consultant, par exemple, permet d’obtenir des contrats (conseil, formation) et aussi de bénéficier des précieux conseils de ceux qui sont déjà passés par là, afin d’éviter les erreurs les plus courantes. C’est l’avis de Jean-Marie. Après mes premières visites aux Rotary clubs locaux de Madagascar, je constate que le partage de valeurs communes compte plus que la volonté de faire des affaires en premier. Dans la Bible, il est écrit : « Cherchez le royaume de Dieu et tout le reste vous sera donné par surcroît ».

Quelle est la stratégie de Jean-Marie ?

Il pense qu’il faut accepter que les Malgaches aient une autre façon de penser et un autre état d’esprit que nous, Français et/ou Européens en général. Les Malgaches les plus modestes sont dans une stratégie de survie quotidienne et ne se projettent pas vraiment dans le lendemain et l’après-demain. Les Merinas, la classe dominante des Hauts Plateaux, ont plus de moyens pour faire des projets d’avenir.

Ceci était déjà décrit par la pyramide des besoins de Maslow.

Pyramide de Maslow besoins fondamentaux. La force d'un réseau fiable et éthique au service des humbles. Rotary international.
La Pyramide de Maslow permet de comprendre les besoins au delà des cultures. Un réseau fiable et éthique.

La relation peut être faussée dans certains cas lorsque les gens sont pauvres, car l’intérêt à notre égard peut être essentiellement matériel. Mais il y a aussi de bonnes surprises.

Il me recommande de participer aux événements organisés par l’ambassade de France. La célébration des jours fériés du 14 juillet à l’ambassade de France à Antananarivo est un bon moyen de rencontrer d’autres expatriés et de bénéficier de leur expérience sur le terrain. Malheureusement depuis le COVID, cette célébration a été annulée. Elle était pourtant grandiose autant que je m’en souvienne pour avoir participé à celle de 2019.

Bien sûr, on peut se faire une idée d’un pays, d’un territoire en ayant une approche académique mais là encore, la carte n’est pas le territoire.

L’Institut français de l’avenue de l’Indépendance est également intéressant pour nouer des contacts. Chaque représentation culturelle à l’étranger peut être un moyen d’entrer en contact avec des expatriés mais aussi avec des locaux. C’est le cas lors des événements interculturels au Jazz Café de Plovdiv en Bulgarie. Un établissement incontournable pour des échanges interculturels de qualité.

La stratégie spécifique de Jean-Marie s’applique à Madagascar mais est généralement reproductible dans d’autres environnements. A mon avis, le fait d’être Rotarien permet de mettre en oeuvre ces stratégies.

Que faire ?

Étudier les gens, les sonder, être très ouvert mais aussi méfiant.

Il y a une différence de comportement entre les Malgaches et les Français, selon Jean-Marie.

Le Malgache serait plutôt basique, proche de la nature, pas mental comme certains Français.

Quels sont les avantages de voyager et/ou de vivre à l’étranger dans des environnements culturels très différents ?

– La tolérance

– L’ouverture d’esprit

– Ne pas se comporter avec une mentalité coloniale, ethnocentrique

– Accepter les caractéristiques de la culture locale telle qu’elle est et s’adapter

– Connaître la langue malgache est un atout indéniable pour montrer son désir de s’adapter, de mieux comprendre les Malgaches, surtout dans les provinces où dans certains endroits on ne parle pas d’autre langue que le malgache (à Manakara ou Fianarantsoa par exemple). Il en va de même pour la Bulgarie, bien sûr.

Quinze jours après mon arrivée, j’ai ressenti un certain agacement dans la rue à Antananarivo lorsque j’étais constamment sollicité par des vendeurs ambulants. « Vanille bon prix, taxi, taxi, change bon prix …. ».

Le fait que j’avais un emploi du temps chargé, création d’une nouvelle entreprise, formalités d’obtention d’une carte de résident, s’ajoutait à la fatigue accumulée (transit par la France, conditions de voyage plus restrictives, etc).

J’ai répondu quelques fois trop sèchement et j’en suis arrivé à la conclusion suivante.

Avais-je vraiment envie de rester à Madagascar ou de rentrer à Plovdiv ?

Après l’incident du 2 juin, j’ai même envisagé un moment (mais pas trop longtemps) de rentrer en Bulgarie. J’avoue que si je n’avais pas bénéficié alors du soutient de mes amis locaux, et notamment plusieurs rotariens, je serais revenu en Bulgarie.

Personne ne m’avait forcé à venir à Madagascar, depuis 2006 j’étais tombé amoureux de ce pays, au point d’avoir gardé dans une enveloppe, pendant toutes ces années, un peu de terre de l’île rouge.

La campagne à 25 kms d'Antananarivo, Madagascar. Photo prise par Patrick Lemarié juillet 2006. Affiche de l'événement du Gouverneur du District du Rotary, Antananarivo, Madagascar 11 juin 2022. Un réseau fiable et éthique.
La campagne à 25 kms d’Antananarivo, Madagascar. Photo prise par Patrick Lemarié juillet 2006. Un réseau fiable et éthique.

Parfois, il n’y a pas de raison rationnelle pour laquelle on tombe amoureux de quelqu’un ou d’un pays, même si on essaie de donner une explication. C’est ce qui m’est arrivé ici à Madagascar !

Ces vendeurs de rue faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour essayer de me vendre quelque chose pour survivre, et moi, un être humain privilégié, j’étais agacé par leur comportement.

J’ai vraiment réalisé que je devais changer de stratégie et répondre avec humour ou parfois ne pas prêter attention à ces sollicitations tout en restant respectueux.

Après ces 15 jours, j’ai redécouvert le plaisir d’explorer à nouveau un pays que je n’avais pas appréhendé dans sa diversité et j’ai décidé d’étudier à nouveau la langue malgache.

L’avantage indéniable de sortir de sa zone de confort, même si cela peut entraîner un certain stress au début, est d’apprendre sur soi et d’approfondir sa relation avec les autres, en un mot de mieux les aimer et les accepter tels qu’ils sont.

C’est aussi un peu l’histoire des vieux couples, n’est-ce pas ?

L’image me vient de galets qui ont été roulés par la mer au fil du temps, comme sur la plage du Havre en Normandie, France, la ville où j’ai passé plusieurs années de ma vie. Se confronter à nos aspérités, à nos différences culturelles, pour tendre vers l’harmonie des formes agréables.

C’est pourquoi je pense que le Rotary Club International et ses valeurs sont un moyen intéressant et utile d’entreprendre cette démarche.

Vendeurs ambulants à la station Antsirabe Taxi Brousse (station de minibus). Une photo que j’ai prise en 2006. J’ai bien peur que les bus soient presque les mêmes en 2022.

Pourquoi les valeurs des Rotariens sont-elles en adéquation avec le présent exposé ?

En effet, les valeurs des Rotary Clubs internationaux sont :

– L’intégrité,

– La diversité,

– Le service aux autres et en particulier aux plus démunis,

– Le leadership,

– l’amitié,

– et l’amitié entre les personnes au-delà des différences culturelles.

Les principes du Rotary Club, qui sont au cœur de l’organisation, reflètent nos valeurs fondamentales. Ils sont censés être universels et dépasser les frontières. Ces valeurs guident nos actions, elles sont la boussole, le cap vers lequel nous tendons. Après avoir rencontré les rotariens en Bulgarie puis  ici à Madagascar, je me suis rendu compte que ces valeurs sont une sorte de langage universel autour de valeurs communes, partagées et acceptées.

Depuis, j’ai visité le Rotary Club Antananarivo Maroloko et j’ai été invité le 11 juin 2022 à la soirée du Gouverneur du district de Madagascar, à laquelle ont participé tous les présidents des différents clubs et quelques invités, dont moi.

Pour illustrer ce que les Rotariens peuvent faire pour les communautés, j’aimerais citer « La mission Tolo-Tagnana » qui  a changé la vie de centaines de patients et celle de leurs familles respectives. Elle a surtout initié un changement de société, un nouveau paradigme, une culture de l’entraide, de la cohésion et de la fraternité.

Mission "Tolo-Tàgnana" Antananarivo, Madagascar Rotary Club international. La force d'un réseau fiable et éthique pour servir et changer des vies.
Mission « Tolo-Tàgnana » Antananarivo, Madagascar Rotary Club international. La force d’un réseau fiable et éthique pour servir et changer des vies. 11 juin 2022 Hôtel Centell Photo Patrick Lemarié

J’ai pu voir les présentations des grandes réalisations de certains membres du club. Notamment celle de la « mission Tolo-Tagnana » (voir photo ci-dessus).

Les Rotariens ont réussi avec seulement 7 500 € et leur bonne volonté à opérer 256 patients dans tout le pays. Les résultats ont été incroyables, chirurgie du visage, etc. Ces personnes sont si pauvres qu’il faut leur donner de la nourriture pendant leur séjour. Ils auraient pu être condamnés à souffrir pour le reste de leur vie

L’esprit Rotarien et ses œuvres :

Ce qui m’a le plus impressionné, c’est que ces Rotariens sont extrêmement brillants dans leur profession. Cependant, au lieu de profiter égoïstement de leurs talents, ils sont d’autant plus heureux de partager avec leurs camarades rotariens leurs capacités à aider les démunis, les pauvres âmes oubliées.

Je peux sincèrement avouer que ce samedi 11 juin 2022, ces présentations des projets des Rotariens malgaches, ainsi que mes discussions avec mes voisins de table, m’ont convaincu que j’étais au bon endroit. Cette soirée m’a convaincu que le Rotary Club International, quels que soient les clubs, correspondait bien à mes valeurs, répondait bien à mes envies individuelles d’apporter quelque chose aux plus démunis. La différence est qu’au Rotary, nous unissons nos forces et nos talents dans une grande fraternité pour réaliser les plus grandes œuvres.

En conclusion

Ma rencontre avec le Rotary Club de Plovdiv, a été pour moi l’occasion de poursuivre de manière moins solitaire, la quête qui est la mienne depuis plusieurs années. Vouloir faire le maximum pour ceux qui en ont besoin, ne sera jamais aussi efficace que lorsqu’on le fait avec d’autres camarades rotariens. S’adapter à un nouvel environnement est aussi l’occasion d’apporter le meilleur de ses talents aux locaux.

Patrick Lemarié Rotary Club Mermber, RC Plovdiv International : https://rcpi.bg/members/

ID : 11423804

Note du rédacteur : Article traduit et adapté de la version originale anglaise rédigée par Patrick Lemarié. La version initiale était destinée à une présentation devant les membres du Rotary Club international de Plovdiv en mai 2022.

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Patrick Lemarié

Consultant en Management International. traducteur interprète,